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Amis lecteurs
Je ne fais ce Blog que pour vous faire decouvrir les tresors du Judaisme
Aussi malgre le soin que j'apporte pour mettre le nom de l'auteur et la reference des illustrations sur tous ces textes , il se pourrait que ce soit insuffisant
Je prie donc les auteurs de me le faire savoir et le cas echeant j'enleverais immediatement tous leurs textes
Mon but etant de les faire connaitre uniquement pour la gloire de leurs Auteurs

Apocryphes et pseudépigraphes





                           Apocryphes et pseudépigraphes
 Écrits au statut particulier et aux points de vue différents


Recueils de textes juifs qui datent de la période du Second Temple et des années immédiatement ultérieures et qui ne sont pas entrés dans Ie canon de la Bible juive.

Les apocryphes et les pseudépigraphes sont essentiels pour I'étude du judaïsme de la période du Second Temple et pour la compréhension des textes du judaïsme rabbinique et des débuts du christianisme.


Les apocryphes et les pseudépigraphes, textes de types divers et exposant des points de vue différents, furent à I'origine écrits dans des langues variées (hébreu, araméen et grec) et en des lieux divers: Erets Israël et Egypte. La division de ces écrits en deux grands groupes, les apocryphes (les livres « cachés ») et les  pseudépigraphes (livres attribués à une personne autre que leur auteur véritable), vient de la manière dont ces ouvrages ont été préservés et de leur statut aux yeux des différentes Eglises.

Les livres apocryphes sont ceux qui ont été inclus dans la traduction grecque de la Bible, les Septante, et dans sa traduction latine par saint Jérôme, la Vulgate, et qui furent sanctifiés par leur inclusion au canon des Eglises grecque orthodoxe et catholique. Ce sont:

Tobit, Judith, Baruch, la Lettre de Jérémie, la Sagesse de Ben Sira (le Siracide ou l'Ecclésiastique), la Sagesse de Salomon, les livres I et II des Maccabées, Esdras, ainsi que des ajouts à Esther et à Daniel.

Les livres pseudépigraphiques furent conservés par diverses Eglises, mais ne furent pas inclus dans Ie canon biblique chrétien. II n'y a pas de liste unanimement adoptée des ouvrages pseudépigraphiques beaucoup plus nombreux que les apocryphes. Nombre de textes pseudépigraphiques portent des interpolations chrétiennes,certaines composées par des auteurs chrétiens pour modifier des textes juifs datant de I'époque du Second Temple.

Les sages rejetèrent les apocryphes et les pseudépigraphes qui sont des désignés dans Ie Talmud sous Ie nom de sefarim hitsonim (« livres extérieurs »).

Les apocryphes et les pseudépigraphes n'ont pas seulement été préservés en grec ou en latin; certains nous sont parvenus dans les langues de diverses Eglises: éthiopien, arménien, syriaque, vieux slavon. D'autres ont survécu dans leur langue d' origine: quelques-uns en grec, et un (Ben Sira ou Ecclésiastique) en hébreu; la version originale de ce dernier texte a été découverte à la fin du XIXième. siècle dans la Genizah du Caire.
Des restes d'autres ouvrages analogues, en hébreu et en araméen, ont été découverts à Qoumrân parmi les manuscrits de la mer Morte.

Les apocryphes et les pseudépigraphes comportent divers types de textes, parallèles à la Bible pour la plupart. Il y a des ouvrages historiques de grande qualité, d'autres qui se prétendent historiques et des oeuvres de fiction au contenu didactique et dramatique; on y trouve aussi des ouvrages de sagesse et des ouvrages philosophiques, des psaumes et des révélations, des prophéties et des travaux qui développent les récits bibliques concernant certains grands personnages ou qui réécrivent des épisodes bibliques en insistant sur d'autres aspects que ceux retenus par la Bible. Quelques-uns des écrits apocryphes prétendent compléter des livres bibliques. Ces oeuvres extracanoniques n'offrent pas un caractère uniforme et elles se rattachent à une grande variété de genres littéraires.

Source : Dictionnaire encyclopédique du Judaïsme, Ed. Cerf/Robert Laffont, 1997


Signalons malgré tout qu'un livre apocryphe comme Ben Sirat est parfois cité dans le Talmud, non comme livre inspiré mais pour ses références historiques


La Sagesse de Ben Sira était, de tous les apocryphes, l’oeuvre la plus populaire et malgré l’interdiction talmudique d’utilisation à des fins homilétiques (Sanhédrîn 100 b), elle est souvent citée par le Talmud, comme plus tard par Saadia Gaone et Rabbeinou Nissim. Elle s’est cependant perdue vers le douzième siècle et l’on n’en connaissait que des fragments en grec et en syriaque. Israël Lévi réussit à en reconstituer les deux tiers à l’aide d’une étude critique de fragments découverts dans la Gueniza du Caire et publiés en 1891. 

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