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AVERTISSEMENT

Amis lecteurs
Je ne fais ce Blog que pour vous faire decouvrir les tresors du Judaisme
Aussi malgre le soin que j'apporte pour mettre le nom de l'auteur et la reference des illustrations sur tous ces textes , il se pourrait que ce soit insuffisant
Je prie donc les auteurs de me le faire savoir et le cas echeant j'enleverais immediatement tous leurs textes
Mon but etant de les faire connaitre uniquement pour la gloire de leurs Auteurs

La Septante


     Un  exemplaire ancien   de la Septante : Le codex vaticanus. 

                                          Première traduction de la Bible
                                          La Septante


Cette traduction en grec de la Bible hébraïque doit son nom au nombre de traducteurs qui, selon la tradition, y ont travaillé: soixante-douze au total, chacune des douze tribus d’Israël étant représentée par six traducteurs.
Devenue pour les Chrétiens « l’Ancien Testament», la Septante fut rejetée par les Juifs au début du IIème siècle.


Traduction de la Torah


La Septante (LXX, latin: Septuaginta) est une traduction de la Torah en langue grecque, qui aurait été réalisée par 70 (ou 72 selon les traditions) lettrés d’Alexandrie, à l’intention des juifs qui y vivaient alors relativement nombreux. Cette traduction aurait été commanditée par les autorités grecques elles mêmes. Ceci est rapporté dans la Lettre d’Aristée, qui ne présente cependant pas de garanties d'authenticité historique.

Une légende postérieure veut que ces 70 érudits aient tous traduit séparément l'intégralité du texte, et qu'au moment de comparer leur travail, on se soit aperçu avec émerveillement que les 70 traductions étaient identiques. Par extension, on appelle Septante la version grecque ancienne de la totalité des Écritures bibliques (l'Ancien Testament chrétien). Plusieurs manuscrits de la Septante nous sont parvenus. Quelques différences existent entre ces différentes versions.

L'origine de la Septante

A Alexandrie où vivait depuis la destruction du Temple une importante communauté juive, le culte synagogal était public. Les Juifs laissaient librement les païens lire leurs textes à la différence d'autres religions. Les Grecs étaient curieux de ces «sagesses barbares». Quelques-uns étaient si intéressés par le judaïsme qu'ils gagnaient le statut reconnu de «craignant-Dieu» (signalés, bien plus tard, dans les Actes des Apôtres) en cela qu'ils suivaient les préceptes du judaïsme, au moins les Sept lois Noachiques.

Une traduction unifiée fut probablement faite à la demande du souverain lagide Ptolémée, soucieux de connaître les règles des divers peuples qui lui étaient assujettis, dans le cadre d'une réorganisation du royaume. La Septante devint la «loi civique» du royaume d'Égypte, en un élément de sauvegarde de l'identité juive dans la culture grecque. Seul le grec pouvait être une langue sacrée à côté de l'hébreu,tant était grand le prestige des philosophies et sciences grecques.

Ce n'est qu'au IIe siècle de l'ère chrétienne, après l'extermination des communautés juives d'Égypte et de Cyrénaïque par Hadrien, que les juifs abandonnèrent la Bible en grec qui devint dès lors celle des chrétiens exclusivement

La traduction de la Septante


Talmud Bavli, traité Méguila,

Michna : la seule différence que l’on trouve entre les livres saints et les phylactères ou les mezouzot c’est la langue. Les livres saints s’écrivent dans toutes les langues, tandis que les phylactères et les mezouzot ne peuvent être écrits qu’en hébreu. Raban Chimon ben Gamliel dit : «Même les écrits sacrés ne peuvent être écrits en d’autres langues, excepté le grec.»

On a enseigné dans une baraïta : Rabbi Yehouda dit : «Même si les maîtres ont permis une traduction grecque, il ne reste applicable que pour les livres de la Torah. L’histoire qui suit approuve cette règle : On nous enseigne dans une baraïta qu’un roi nommé Talmaï (Ptolémée) rassembla soixante douze sages dans soixante douze salles sans leur dévoiler la raison de leur rassemblement. Il entra ensuite dans chaque pièce et leur dit : «Traduisez moi la Torah de Moïse votre maître !». Alors, Dieu leur insuffla à chacun la même idée et ils traduisirent chacun les phrases suivantes de façon identique.

Il est écrit (Genèse I, 1) «Au commencement Dieu a créé»,
ils traduisirent : «Dieu a créé le commencement». 

Il est écrit (Genèse I, 26) «Faisons l’homme à notre image, à notre ressemblance»,
 ils traduisirent «Je ferais l’homme à mon image, à ma ressemblance».

Il est écrit (Genèse, II, 2) «Et Dieu termina le septième jour le travail qu’il avait effectué, et il se reposa le
septième jour»,
 ils traduisirent : «Il termina son travail le sixième jour, et il se reposa le septième».

Il est écrit (Genèse, V, 2) : «Mâle et femelle il les créa»,
 ils traduisirent «Male et femelle il le créa»


Commentaire de rachi

Talmaï : c’était un roi d’Egypte
Ils traduisirent : «Dieu a créé le commencement»: Dieu créa en premier lieu le ciel.
L’idée de traduire dans cet ordre différent était d’empêcher les non juifs de croire que berechit est un nom en soi, et qu’il aurait créé Elokim, ce qui signifierait qu’il y a deux dieux.

Ils traduisirent «je ferais l’homme à mon image, à ma ressemblance » : grâce à cette nouvelle traduction, les gens ne pourront plus dire qu’il y a plusieurs dieux comme le laisserai penser la véritable phrase de la Torah : «Faisons l’homme à notre image…»

Ils traduisirent : «il termina son travail le sixième jour, et il se reposa le septième.» :
cette traduction empêche de croire, que Dieu a continué de travailler même le septième jour,jour du shabbat. Alors que le Midrash dit clairement que lorsque vint le shabbat, la notion de repos apparu en même temps.

ll est écrit (Genèse, V, 2) : «mâle et femelle Il les créa »,
 Ils traduisirent «mâle et femelle il le créa» : d’après la véritable phrase de la Torah, on croit que Dieu a créé deux visages par genre, c’est pourquoi ils traduisirent «berao», «il LE créa», afin qu’on comprenne que l’homme n’avait que deux visages, un mâle et un femelle.


Ils traduisirent «l’animal aux pieds courts» : au lieu de «arnevet», (lapin), car la femme du roi s’appelait Arnevet, et ils craignirent que ceci irrite la roi en pensant que les juifs se sont moqués de lui en écrivant le nom de sa femme dans la Torah.

Ils traduisirent «l’animal aux pieds courts» : parce que ses pattes de devant sont plus courtes que ses pattes de derrière.



Un jour de deuil


La Septante est une traduction de la Torah en langue grecque, qui aurait été réalisée par 70 (ou 72 selon les
traditions) rabbins à Alexandrie, au IIIe siècle av. J.-C.,pour les juifs qui y étaient alors relativement nombreux, à la demande des autorités grecques (Ptolémée II).

                                               Monnaie à l'effigie
                                               du roi Ptolémée II  Philadelphe



Traité Scribes chapitre 1, lois 7
On raconte que cinq anciens traduisirent la Torah en grec pour le roi Ptolémée, et ce jour fut aussi grave pour Israël que le jour du veau d’or, car la Torah ne put être traduite convenablement. On raconte également que le roi Ptolémée rassembla 72 anciens, il les plaça dans 72 maisons, sans leur révéler l’objet de ce rassemblement. Il vint voir chacun et leur dit : « Ecrivez-moi la Torah de Moïse votre maître (en grec) ». L’Omniprésent inspira chacun, et ils traduisirent de la même manière.



akadem
Dictionnaire encyclopédique du Judaïsme, Ed. Cerf/Robert Laffont, 1997

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