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AVERTISSEMENT

Amis lecteurs
Je ne fais ce Blog que pour vous faire decouvrir les tresors du Judaisme
Aussi malgre le soin que j'apporte pour mettre le nom de l'auteur et la reference des illustrations sur tous ces textes , il se pourrait que ce soit insuffisant
Je prie donc les auteurs de me le faire savoir et le cas echeant j'enleverais immediatement tous leurs textes
Mon but etant de les faire connaitre uniquement pour la gloire de leurs Auteurs

Pensees


                                             Tables de la loi   Marc Chagall


Decouvrez le tres beau site de    raphaelcohen
 j 'y ai choisi quelques belles 
 sentences des Sages 


Ecrire la Tora, mais avec une encre que l’on peut effacer ; non avec une encre ineffaçable.

( ; Erouvin : 13 A )
Ne pas être tellement pénétré du caractère définitif de la révélation que l’on en déduise l’arrogance de l’encre qui restera identique à elle-même.
Tout au contraire, la conception d’Israël suivant laquelle, toujours, l’échec, l’écorce, précède le fruit.
Tout ce que tu as déjà accompli est une sorte de brouillon.
Et tu peux faire bien mieux…
C’est de même le cas pour les peuples.
Tout ce qu’ils ont vécu donne seulement une idée de leur univers possible. Des merveilles qui leur sont offertes dans leur existence présente et future.
Ne pas idolâtrer un passé quelconque, même si on y est très attaché, Jésus ou Mohamad par exemple.
Avoir la force intérieure, la fraîcheur qui permet d’envisager encore mieux, ou bien mieux.
Tu écris la Tora ?
Ce n’est pas à la perfection que tu es occupé, mais seulement à une certaine étape.
Dans ta vie, comme dans celle de tous.

Sans plus.




Heureux l’élève auquel le maître se rallie. Ainsi, Dieu qui s’est rallié à l’opinion de Moché.

--- Tu leur as trop donné d’or, au point qu’ils ont dit : "cela suffit". Et ils ont fait le veau.

--- Tu me proposes, après le veau d’or, de fonder un nouveau peuple ; mais avec les trois pieds des pères, celui-ci n’aurait pas tenu. Comment un nouveau peuple tiendrait-il sur un seul pied ?

Dieu s’est rallié à Moché.

Rabi Itshak

Il lui a dit :

Tu m’as fait revivre, avec tes paroles.

( ; Berakhot : 32 )



Dieu est furieux d’être remplacé, par Israël, par un veau.
Mais il veut pardonner.
Il attend de Moché qu’il le calme.
Qu’il le dissuade d’exterminer Israël.
Et il l’obtient.
Il en est tout rasséréné.
Ayant fondé sur Moché, à juste titre, sa confiance


Rabi Chimon ben Lakich
Trois êtres sont arrogants :
Israël, parmi les peuples,
les chiens, parmi les animaux,
les coqs, parmi les oiseaux.


( ; Beitsa : 28 )



Chacun avec sa fierté.
Son orgueil.Son attitude péremptoire.

Rachi
"Il est difficile de les vaincre."

Israël est très affirmatif.
Peu enclin à accepter d’autres évidences que les siennes.

Talmud
"Dieu a dit : même avec cette matière première, je pourrai faire quelque chose."

Israël ?

Une expérience de la vie, de l’histoire, de la souffrance.
Une élection protectrice.
Des conceptions primaires qui l’entourent, qui lui donnent d’autant plus confiance dans ses certitudes.
Les chiens, sûrs d’eux, comme les coqs.
Israël, qui leur ressemble à tous les deux.
Comme il est difficile d’avoir un échange normal avec un fanfaron !
Il est tellement certain d’avoir toujours raison…
Oui, imbuvable, du haut de toute son expérience.
De la certitude de la qualité de ses intuitions.
Ne voulant pas, ne pouvant pas faire place à la valeur d’autrui.
Reconnaissant la valeur par simple privilège dynastique, et n’étant pas enclin à la reconnaître en dehors de ces chromosomes-là…
Une sorte de noblesse hargneuse, par rapport à laquelle tous sont censés être roturiers…

Et ne pouvant jamais sortir de cette… pègre.






Rabi Berakhia, Rabi Helbo Papa, au nom de Rabi Leizer

La pluie peut tomber pour une seule personne… .Pour une seule herbe… Pour un seul champ…


( ; Yerouchalmi Taanit : 3.13 )


Une seule personne compte, énormément.
Une seule herbe…
Un seul champ…
Mérite donc d’être exaucé.
Et demande…
Demande ce dont chacun a besoin.
Et aussi, ce dont tu as besoin toi-même.
Ne considère jamais que tu sois trop insignifiant pour recevoir de somptueux cadeaux.
Tout au contraire, que ce soit une joie pour Dieu de t’offrir ce que tu désires tellement ardemment.
Qu’il brûle de te faire plaisir.
Au lieu de se contenter de te donner ton dû.
Tu es plus qu’un champ.
Plus qu’une herbe.
Un ami pour lui, auquel il tient.
Et comme Leizer est proche de nous, de l’univers hassidique !

Diminutif affectueux d’Eliezer, celui que Dieu aide.







Rabi Yohanan au nom de Rabi Yossi

Dieu prie.
Que dit-il ?

Rav Zoutra bar Tovia

Dieu prie : "Que ce soit ma volonté que ma bonté l’emporte sur ma rigueur" ; et toi aussi, fais de même…
.

( ; Berakhot : 7 )


Dieu qui répudie sa rigueur.
Son sens de la justice…
Ou, au moins, qui lui préfère sa générosité.
Mais une seule volonté régit tout ce qui se passe dans l’univers.
Et non les deux dieux des divers dualismes, qui se partagent les religions et irréligions de la planète.
En ce qui te concerne, tu peux le convaincre d’agir comme tu le désires.
Moed katan
"Le juste commande, et Dieu obéit."
Mais aussi, fléchis-toi toi-même…
Inspire-toi de la prière de Dieu.
Et ne laisse pas trop la justice sévère et cruelle l’emporter sur toi, sur ce que tu désires vraiment, et sur celui que tu peux être.
"Comme Dieu."

Mais non à la manière du serpent, pour le supplanter…







Rabi Hiya

Le silence est bon pour les sages ; encore davantage, pour les imbéciles.


( ; Yerouchalmi Pesahim : 4 )


Celui qui t’écoute n’a pas absolument besoin que tu t’exprimes complètement.
Et si tu te tais, celui qui t’est hostile ne pourra guère nourrir son hostilité avec tes rares propos.
Garde des idées pour toi.
Sauf si elles sont passionnément désirées et écouter.
Sache taire ce qui ne sera pas compris.
Et dire, au contraire, ce qui est tendrement accueilli.
Tes idées originales peuvent difficilement être admises par les traditionnels, pour lesquels toute originalité est une sorte de délit.
Celles qui sont banales, pourquoi les exprimer ?
Elles sont connues de tous, et aussi sans grand intérêt.
Sage, préserve ta sagesse.
Ne la salis pas avec la poussière de ta route.
Préserve celle de tes pieds.
Et toi, qui n’es pas sage, pense au conseil de Rabi Akiba :
"C’est une protection pour la sagesse que le silence."

Si tu te tais, on pourra imaginer que tu es sage…







Les Egyptiens ont asservi Israël, avec une bouche douce.

Rabi Chemouel bar Nahmani, au nom de Rabi Yonatan
Ils inversaient les travaux.

Travaux d’hommes pour des femmes, travaux de femmes pour les hommes.

( ; Sota : 11 B )


La notion de respect de l’être de l’autre disparaît dans la persécution.
Le travail n’est qu’un prétexte.
La rentabilité n’a aucune importance.
On ne leur donne pas même les matériaux qui leur sont nécessaire.
Tout bouleverser.
Que l’homme ne puisse pas vivre une vie d’homme, ni la femme, ni l’enfant.
Une dénaturation de la personne de chacun.
Pour l’anéantir, l’humilier, détruire toute sa dignité, sa puissance de résistance.
Empêcher la vie amoureuse des couples.
Faire dormir les hommes sur le lieu de travail, pour "ne pas perdre de temps".

Pour que ne puisse se reproduire l’engeance devenue maudite.







Rabi Hiya bar Aba

Qu’ils m’abandonnent, mais qu’ils n’abandonnent pas ma Tora !.

( ; Haguiga : 15 B )


La plupart des religions abandonnent Dieu…
Le défigurent.
Font de lui un simple ramassis de défauts ignobles.
Une contrefaçon.
Une idole.
Détestable et laid, à l’image des prêtres qui prétendent le servir.
Tandis qu’il n’a rien de bien respectable, de bien avouable.
Pour cette raison, il faut savoir l’abandonner.
Abandonner cette conception travestie de lui.
Au contraire, vivre sa Tora.
Cette merveille de la relation avec autrui.
Ne pas s’attacher à l’écorce, qui est la religion.

Et donner toute sa force au lien vrai entre les humains.







Quiconque rejette l’idolâtrie est appelé juif.

( ; Meguila : 13 )


C’est une erreur de définir Israël suivant son folklore…
Celui-ci n’a pas une importance essentielle.
Il faut reconnaître le plus important, qui est une certaine conception de l’homme, de sa liberté, de sa valeur inconditionnelle.
Celui qui n’abaisse pas l’homme a toutes les qualités d’Israël.
Une élite des hommes, et non une confrérie définie comme un clan et une caste.
L’idole est un idéal.
Celui de la déchéance.
Du sacrifice à un dieu qui n’existe pas.
Une féroce prêtrise.
Etat policier.
Brimades constantes relative à ce qu’il y a de plus important en l’homme, sa personnalité propre. Elle ne doit être prostituée à aucune conception abstraite, même si celles-ci sont la règle dans tous les arts primitifs.

Si tu es optimiste en ce qui concerne l’homme, si tu n’accepte pas de le détruire au profit de forces aveugles, tu es d’Israël, et rien ne te distingue de lui.







Bar Kapara

Le plus petit paragraphe, qui contient tout le corps de la Tora ?

Proverbes 3

"Connais-le dans tous tes chemins."
"Et lui rendra droits tous tes sentiers, même tortueux."


( ; Berakhot : 63 )


Connais-le.
Recherche-le.
Dans une soif d’absolu qui est essentielle à ta vie, et qui n’est pas une velléité.
Jusqu’au bout, jusqu’à la racine de toute chose, cherche-le.
Alors, tu ne peux que le trouver.
Alors, en sa compagnie, c’est la plénitude et la perfection que tu trouveras.
Au lieu de t’accommoder de vérités et de situations imparfaites, de les accepter comme inévitables.
A condition de vivre une exigence beaucoup plus totale, tu ne vivras rien de médiocre.

Maïmonide

"Si tu veux absolument faire la mal, mets dans ce mal tellement de bien qu’il l’emporte sur tous tes actes.
Et leur donne leur véritable tonalité et signification.







Rabi Chimon ben Elazar

Celui qui agit par amour est plus grand que celui qui agit par crainte.

( ; Sota : 31 )


Agir par amour ?
C’est le cas d’Abraham.
De Iyov.
Leur grandeur vient de leur amour.
Au contraire, la crainte de celui qui veut se prémunir contre les catastrophes.
Qui est mu par la terreur.
La prudence.
La précaution.
Tu agis par crainte quand tu ressens Dieu comme un monstre qui peut être nuisible.
Quand tu veux te protéger contre lui.
L’amadouer.
Le duper aussi.
Au contraire, l’amour est un sentiment tendre, dans lequel tu t’intéresses à l’être aimé, et non à ta propre personne.
Affectueux, comblé du seul fait que tu peux faire quelque chose pour lui.

Ne cherchant en rien, pour toi, ton intérêt.







Que doit faire l’homme pour vivre ? Qu’il se tue.

Que doit faire l’homme pour mourir ?

Qu’il vive.


( ; Tamid : 32 A )


Si tu veux vraiment vivre, échappe aux conditionnements pervers de ton époque.
Choisis ce que tous considèrent comme aberrant.
Et découvre la vérité, malgré ce paradoxe.
Ne pense pas comme tous.
Ne parle pas comme tous.
Ce qui est considéré par ton époque comme des évidences, nie-le tranquillement.
Aie ta propre vie intellectuelle.
Ta pensée.
Sans te soucier du consensus de la foule, qui ne représente jamais que l’erreur.
Laisse de côté les discours des chefs d’Etat.
ils se moquent de tous.
Et aussi d’eux-mêmes.
Tout cela, laisse-le résolument de côté.
Et vis la beauté, la vérité, la grandeur.

Non les fausses valeurs, en vogue au milieu des bourgeois de ton temps







La Tora porte ceux qui la portent.

L’arche porte ceux qui la portent.
C’est d’une erreur en ce qui concerne l’arche que Ouza est mort.


( ; Sota : 35 )


Ouza, plein de bonne volonté, a vu l’arche vaciller.
Il s’est précipité, pour la soutenir.
Mais il s’est trompé, gravement.
La gravité de sa faute ?
Il a cru que la Tora était soumise à la gravité.
Qu’elle pouvait tomber...
Au contraire, si tu la soutiens, la Tora te soutient.
Elle n’est en rien attirée vers le sol, et ne saurait vaciller.
Ne déprécie pas la Tora, en la considérant comme n’étant qu’une chose vulgaire.
Elle n’est jamais en danger de tomber.
Toi, sans doute, tu peux tomber.

Mais pas elle...






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